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Darwin, climat, nucléaire, OGM… la science en otage de l’obscurantisme et de la désinformation

Compte rendu de la Rencontre du CERA du vendredi 18 mars 2011

 

 

Jean STAUNE

Si nous allons parler du nucléaire, si nous allons parler du climat, des vaccins et des OGM, ce n’est pas uniquement pour parler de problèmes de société mais parce qu’il y a une idée directrice très simple qui les rassemble : un même schéma.

D’un côté on trouve un lobby dominant, très puissant, soit dans les médias, soit financièrement, soit politiquement, soit les trois à la fois, et de l’autre côté un contre-lobby qui, paradoxalement, renforce le pouvoir du lobby dominant en présentant une alternative non crédible. Ce jeu pervers de lobbies qui se regardent en chiens de faïence bloque le système. Il peut dans certains cas bloquer des choses très importantes pour l’évolution de l’humanité. Voilà l’idée générale de « La science en otage ».

 

C’est par la question du nucléaire que nous allons commencer.

Nucléaire, si tout le monde se trompait !

Mon premier titre, un peu provoquant, concerne à la fois les écologistes et Areva pour faire simple. Ma première révélation concerne l’amiral Hyman RICKOVER, dont nous sommes tous les enfants économiquement parlant. En effet, cet homme a conçu dans les années 1955 quelque chose de très important : le Nautilus, premier sous-marin nucléaire américain. Il fallait faire très vite à l’époque pour fabriquer des bombes nucléaires. Ce qui était le cas grâce à cette centrale nucléaire indétectable puisqu’elle n’avait pas besoin de remonter à la surface. Il s’agissait d’une contre-menace formidable à l’égard des Russes. Ce que l’on a omis de vous dire depuis quelques jours, c’est que toutes les centrales actuellement actives dérivent de la centrale d’Hyman RICKOVER. Son principe est devenu un brevet de Westinghouse qui a été vendu à Framatome devenu Areva, qui a été vendu à Mitsubishi, qui a construit les centrales au Japon, etc. Donc, ce sont des centrales à usage militaire et non civil. Evidemment, on a amélioré ces centrales mais le problème, c’est qu’elles sont toutes porteuses de la tare originelle, celle de n’avoir pas été conçue pour un usage civil. Et ça, personne ne le dit !

Entrons maintenant un peu dans la technique. Sur le schéma ci-dessous, vous voyez des barres d’uranium qui sont des barres de contrôle car une centrale nucléaire, pour fonctionner, a besoin de combustible en quantité suffisante pour que la réaction se produise, mais si on laisse la réaction s’emballer, l’ensemble explose. On se trouve par conséquent sur une plage très étroite. On place donc des barres de contrôle, et de l’eau pour refroidir le système.

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Il existe deux formes de centrale RICKOVER. La première (cf. schéma ci-dessous) est celle que l’on trouve en France munie d’une enceinte de confinement. Vous voyez le réacteur nucléaire avec le schéma du cœur que je viens de vous décrire avec les barres de contrôle destinées à modérer la réaction, et le circuit d’eau pour que le système soit stable. Cette eau qui inonde le cœur monte à une température extrêmement élevée sans pour autant pouvoir se transformer en vapeur. Cette eau très chaude va rejoindre un autre réservoir d’eau qui vient d’un circuit secondaire. Ces deux eaux vont se transformer en vapeur, faire tourner les alternateurs, vont créer le courant électrique puis seront re condensées dans un nouveau réservoir.

Au Japon comme aux Etats-Unis, le système est un peu moins sûr parce qu’il n’y a qu’un seul circuit. L’eau chaude se vaporise au contact des barres d’uranium. La vapeur du circuit primaire sort dans un alternateur qui doit bien sûr être protégé parce que l’eau est radioactive.

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Dans le premier cas nous avons donc deux circuits, dans le second cas un seul, mais il s’agit toujours de centrale RICKOVER.

Il ne faut pas dire trop de mal de ces installations. Les écologistes en disent certainement beaucoup trop de mal. Il n’en reste pas moins que nous prenons d’énormes risques actuellement avec 4 centrales en feu en même temps, du jamais vu. Bien sûr la Japon a connu un tsunami de 10 mètres de haut sur un tremblement de terre de magnitude 9. Les Japonais semblent avoir commis un certain nombre de cafouillages. La situation peut encore dégénérer de manière très grave, ou se stabiliser et les gens pourront dans ce cas rentrer chez eux d’ici 3 mois.

Ces circonstances nous rappellent bien entendu l’épisode de Tchernobyl où se trouve une centrale de type RBMK, qui obéit à un principe complètement différent puisque inventé par les Russes, un système plus instable encore, qui explose encore plus facilement.

Il y a eu un autre accident célèbre dont on a beaucoup parlé ces jours-ci mais que peu de monde connaissait parce qu’il n’a fait aucun mort. Il s’agit de l’accident de Three Mile Island aux Etats-Unis en 1979, dont la principale conséquence a été le dégagement d’un nuage radioactif. Cette centrale était de type RICKOVER, au même titre que les centrales françaises. Cet accident était de niveau 5. Pour vous situer, les niveaux correspondent au degré de gravité d’un événement nucléaire. Tchernobyl est à 7, c’est le maximum, compte-tenu qu’il y a eu une explosion, un nuage radioactif et de nombreux morts. Le niveau 5 n’engendre pas de morts. Les Japonais ont commencé à dire que l’accident qui les touchait était de niveau 4. J’ai tout de suite réagi. Sans être un expert en nucléaire, vue l’explosion de la boîte autour de l’enceinte, on savait qu’il s’agissait au moins d’un degré 5, voire 6.

Le problème, c’est que toutes ces centrales ont un gros défaut de conception : on ne peut pas les arrêter en appuyant sur un bouton. Il faut des semaines pour que l’ensemble refroidisse.

Hyman RICKOVER, qui était un véritable héros Américain, a pris sa retraite juste avant l’accident de Three Mile Island en 1979. Le Sénat a organisé une grande réception en son honneur, et ce jour-là, cet homme a fait une déclaration qui a stupéfié l’assemblée des sénateurs. Il a dit « si je le pouvais, je détruirais tout ce que j’ai construit, c’est trop dangereux. » Il était donc parfaitement conscient du danger inhérent à cette invention.

 

Autre révélation : il existe un nucléaire durable dont on ne parle pas, en partie issu d’une réunion qui s’est déroulée en 1955. A cette date, la General Atomic a réuni un certain nombre de grands scientifiques, des physiciens Américains, en leur demandant d’inventer, en partant de zéro, un nouveau système de centrale nucléaire. Ils ont travaillé tout un été sur ce projet, et l’un des systèmes qui a émergé est celui qu’on appelle le HTGR (High Temperature Gas cooled Reactor) (cf. schéma ci-dessous).

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L’une de ses particularités fondamentales réside dans le fait que le réacteur est refroidi à l’hélium. Il s’agit d’un gaz neutre extrêmement inerte qui ne peut pas faire de l’hydrogène. D’après Freeman DYSON, très grand scientifique qui a contribué à cette « école atomique d’été » de 1955, ces réacteurs seraient 1000 fois plus sûrs que les réacteurs à eau pressurisée. Ce qui m’a été confirmé par la lecture d’un rapport de l’Agence Internationale de l’Energie. Il existe un prototype de 300 mégawatts, ce qui n’est pas très puissant mais permet tout de même de fabriquer de l’électricité. Pour vous donner une idée, l’EPR, la centrale de 3° génération qu’on construit à Flamanville, c’est 1 600 mégawatts. Ce prototype HTGR fonctionne depuis 30 ans à St Vrain aux Etats-Unis. D’après Dyson, il suffirait d’investir 1 milliard de dollars, soit 1/5° du prix d’une centrale EPR, pour sortir un prototype de 1000 mégawatts qui pourrait concurrencer les centrales actuelles. Sa suggestion n’est pas suivie…

Dans le cadre de la même école de 1955, Freeman DYSON a inventé le TRIGA. Ce réacteur est conçu de telle manière que si le réacteur s’emballe, la réaction s’étouffe automatiquement et instantanément. C’est de toute évidence un système très sûr. A ce sujet, on fait tout un plat du nucléaire iranien, mais rappelons-nous que ce sont les Etats-Unis qui ont vendu une centrale nucléaire aux Iraniens ! Ce devait être au temps du shah d’Iran. Il s’agit d’une centrale TRIGA qui fonctionne très bien. On en compte également une au Venezuela chez Hugo CHAVEZ. On compte 66 centrales TRIGA dans le monde, qui ont été vendues sans que personne n’en parle. Le seul problème, c’est la puissance de ces centrales qui ne peuvent pas excéder 16 mégawatts. Elles peuvent donc rendre toutes sortes de services comme produire des isotopes radioactives pour soigner des cancers par exemple par chimio thérapie, mais elles sont trop faibles pour produire du courant.

 

Une troisième invention a vu le jour. Il s’agit du Rubbiatron, inventé par Carlos RUBIA, prix Nobel de physique, qui a dirigé le CERN (Centre Européen de Recherche Nucléaire) basé à Genève. Le Rubbiatron n’existe que sur le papier. Il s’agit d’un concept encore plus intéressant car dans le cœur de la centrale, il n’y a pas suffisamment de matière fissible, d’uranium, pour qu’il puisse se produire une explosion. RUBIA a imaginé un accélérateur de particules qui va injecter des particules en permanence dans le cœur, créant ainsi des réactions en chaîne. Je vous rappelle le principe de base de la fusion : c’est un atome cassé. En se cassant, il émet des neutrons qui vont à leur tour casser d’autres atomes qui en se cassant émettent des neutrons, et ainsi de suite, jusqu’à l’explosion, sauf si l’on modère le processus avec les fameuses barres qu’on a vues tout à l’heure, qui vont arrêter les neutrons, et vont permettre en permanence d’empêcher l’explosion dans le cas de centrales classiques. Vous voyez à quel point le mécanisme est délicat ! On est continuellement sur la crête ! Avec ce nouveau système, le principe est tout à fait différent : on injecte des neutrons de l’extérieur, ce qui permet de créer une réaction. Si le système commence à s’emballer, on appuie sur un bouton, stoppant ainsi instantanément le fonctionnement. Le Rubbiatron est ainsi qualifié de « sous-critique » et à ce titre considéré un peu comme une poubelle. On peut y mettre tous les déchets nucléaires. Il présente donc beaucoup d’avantages et un gros inconvénient : 30% de l’énergie produite par la centrale est utilisée pour alimenter l’accélérateur de particules. On perd par conséquent 30% par rapport à n’importe quelle centrale actuelle. RUBIA a organisé une grande conférence pour présenter ce concept qu’il savait « freiné », avec des journalistes du monde entier pour communiquer très largement. Malgré cela, aucune recherche n’a été faite sur le sujet. La question est de comprendre bien sûr pourquoi.

On réfléchit beaucoup aux conséquences de possibles catastrophes. On dépense beaucoup d’argent pour équiper les centrales de protections nombreuses au lieu de chercher des solutions plus sécurisées. On sacrifie la sûreté parce que c’est trop cher !

Il y a pourtant des gens qui proposent de passer à la quatrième génération en ressuscitant un vieux truc bien connu : le SUPER PHENIX. A ce sujet, les dirigeants d’AREVA et du Haut Commissariat à l’Energie Atomique n’ont jamais admis que le gouvernement de Jospin accepte de le fermer en 1997 sous la pression des écologistes. Le SUPER PHENIX est ce que l’on appelle un surrégénérateur qui en même temps effectue de la fission comme une centrale nucléaire normale, mais également irradie un certain nombre d’autres composés qui vont devenir du combustible nucléaire. On assiste donc à un mouvement perpétuel. Le concept est formidable mais le problème, c’est que pour des raisons techniques, on doit refroidir le cœur de la centrale avec du sodium liquide (circuit primaire). Cette substance s’enflamme à l’air et détonne au contact de l’eau, elle est donc extrêmement dangereuse. Le circuit secondaire est à eau, eau qui explose au contact du sodium liquide… Il faut donc vraiment prier pour qu’il n’y ait pas de fuite ! Cette centrale a coûté 1,5 milliard d’€ de l’époque, et on a budgétisé au moins 2,5 milliard d’€ pour la démonter. Elle a fonctionné pendant 53 mois. Aujourd’hui, on se retrouve avec les 500 tonnes de sodium liquide qui se trouve dans le cœur, radioactif bien sûr. On ne sait pas quoi en faire. Certains ont eu l’idée de le couler dans du béton. Soit, mais on ne sait pas où mettre ce béton.

 

Une génération 5 est annoncée. Avec ITER, nous ne sommes plus dans le domaine de la fission mais de la fusion thermonucléaire, c’est du soleil en bouteille ! Ici, au lieu d’utiliser la fracture de l’atome, on utilise la fusion de 2 noyaux d’hydrogène qui vont créer de l’hélium. Cette fusion-là dégage une énergie encore plus importante que la fission. Pour créer des millions de bouteilles de soleil, il faut créer une énorme enceinte que vous voyez sur ce schéma :

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La température prévue atteindra 100 millions de degrés, ce qui induit l’émission de neutrons extrêmement radioactifs qui vont s’échapper sous forme de particules qui vont frapper les parois en permanence, les rendant ainsi radioactives. Cette radioactivité va peu à peu étouffer la réaction. Les scientifiques sont tout à fait d’accord avec cette prévision mais l’on espère qu’en 2020, on aura trouvé un moyen de remédier à ce problème. Le prototype de cette centrale à laquelle participent un très grand nombre de pays se trouvera en France, à Cadarache. Son coût de construction s’élèvera à 20 milliards de dollars. Peu de temps après que mon livre soit sorti, le prix Nobel de physique Georges CHARPAK faisait paraître un article disant qu’il fallait absolument arrêter ITER. Rien n’y fait, trop d’intérêts sont en jeu.

 

Il existe pourtant une alternative que je vous propose sous la forme d’une nouvelle révélation. Il s’agit de la Z-machine. Toutes les radiations que vous voyez sur la photo qui suit sont la conséquence d’un super choc électrique.

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Ce sont les Russes qui sont à l’origine de cette machine développée par les Américains dans un endroit ultra secret du Nouveau Mexique. Cette machine a été conçue au départ pour des raisons militaires, pour pratiquer des simulations d’explosions nucléaires. En la faisant fonctionner, les Américains se sont aperçus qu’ils atteignaient 3,7 milliards de degrés. Je vous rappelle que l’on espère dans 10 ans atteindre 100 millions de degrés avec ITER. On obtient donc 3,7 milliards de degrés mais dans un tout petit endroit. Pour vous donner une idée, c’est la température d’explosion d’une étoile dans une super nova, c’est bien plus chaud que le soleil ! La machine coûte 50 millions de dollars, contre 20 milliards pour ITER… Bien sûr, la température ne fait pas tout, il faudrait pouvoir créer ces émissions de chaleur de façon très régulière.

La direction des applications militaires françaises dispose d’une Z-machine, moins perfectionnée que le modèle américain. Celle-ci se trouve à Gramat dans le Lot. Elle est à ce jour arrêtée, les deux spécialistes français de la Z-machine étant partis travailler sur le modèle américain.

La 5° génération pourrait donc être la Z- machine et non ITER.

 

Dans tout ceci, il faut savoir que les écologistes ont une énorme responsabilité. Si l’alternative à cette filière réside dans l’écologie, elle n’a rien à craindre. Il est complètement stupide de vouloir sortir du nucléaire à une époque où l’on manque de plus en plus d’énergies, où le pétrole risque de parvenir à sa fin, où la population mondiale continue à augmenter. Les écologistes devraient plutôt manifester pour que l’on mette de l’argent dans le RUBBIATRON, dans la Z-machine, dans les centrales TRIGA, etc. Pourtant, pas un seul écologiste ne se bat dans cet objectif. Les écologistes dans leur grande majorité disent que le nucléaire est satanique. J’en veux pour preuve ce communiqué de presse émanant du groupe Sortir du nucléaire : « Pour le réseau « Sortir du nucléaire », c’est bien un accident nucléaire majeur gravissime qui se déroule actuellement au Japon, d’une gravité comparable à celle de l’accident de Three Mile Island et de celle de Tchernobyl, qui s’est déroulé il y a tout juste 25 ans ». Ce genre de communication témoigne de la non crédibilité de ces personnes ! Elle ne fait que renforcer la crédibilité des systèmes en place.

On peut se poser la question de savoir pourquoi la filière en place ne finance pas les programmes dont je vous parlais tout à l’heure. Pour plusieurs raisons, mais essentiellement pour des raisons d’intérêt économique, parce qu’aujourd’hui les brevets des centrales RICKOVER sont amortis, ça revient donc moins cher à construire. Les brevets du HTGR et du TRIGA appartiennent à la General Atomic, petite société qui les garde jalousement et tente de les développer. Si un consortium d’investisseurs décidait demain de mettre un milliard dans l’affaire, Westinghouse, Mitsubishi et AREVA sauteraient. Or aujourd’hui qui conseille l’état ? C’est le CEA, et donc des personnes qui depuis Polytechnique connaissent et fréquentent des personnes d’AREVA et d’EDF. C’est un tout petit monde le nucléaire, donc évidemment, ce sont des personnes qui se connaissent et parlent entre eux.

Il n’y a dans le monde que 3 constructeurs de centrales nucléaires. Il faut des milliards d’investissement et ce sont les états qui donnent le feu vert, conseillés par les gens qui fabriquent des centrales ! Le lobby défend donc ses intérêts, et en face, le contre lobby renforce le lobby en place. Si j’étais AREVA, je financerais les écologistes ! Ce serait le meilleur moyen de perpétuer le système en place.

 

Passons à notre thème suivant. Charles LINDBERGH, en 1927, a traversé l’Atlantique dans des circonstances extrêmement difficiles, dans un petit coucou à une place. 3 ans auparavant, en 1924, les premiers grands dirigeables allemands avaient traversé l’Atlantique. Un service Berlin / New-York permettait  de faire la traversée en 1 journée ½. C’était le meilleur moyen de transport de l’époque pour ce type de trajet. Les grands états ont tous investi dans les dirigeables, avant que l’on s’aperçoive que ce moyen était somme toute extrêmement dangereux. Nous sommes aujourd’hui dans le même cas de figure avec les centrales nucléaires. Le dernier accident suffira-t-il pour nous ouvrir les yeux ? Il n’est pas question d’arrêter tous les projets en marche mais de placer peut-être 1/10° des budgets dans les autres filières. Tout pourra ainsi peut-être changer !

 

On va voir maintenant que le schéma que je viens de vous décrire existe dans de nombreux autres domaines.

Prenons d’abord la question du climat. La situation est la suivante : le GIEC (Groupement International d’Etude sur le Climat) est chargé d’analyser, de faire la synthèse du réchauffement climatique et de transmettre les résultats aux décideurs. Ils sont en faveur de l’idée de l’origine humaine du réchauffement climatique. Vers 1900, la température était assez basse, de 1920 à 1940, elle est remontée très fortement. A l’époque pourtant, l’impact de l’humanité sur le climat était beaucoup plus faible qu’aujourd’hui. En 1940, au moment où les émissions de gaz carbonique commencent vraiment, on s’aperçoit d’une baisse qui va durer jusque vers 1975. A partir des années 80, on constate une hausse extrêmement rapide qui se prolonge jusqu’aux années 2000. A partir de cette date jusqu’à aujourd’hui, on assiste à un plateau. La température s’est donc réchauffée, c’est indéniable, d’environ 0,8° en 1 siècle. Maintenant, notez cette remarque intéressante prononcée en 2008 « cette années est la 10° la plus chaude de tous les temps ». On pourrait dire également que c’est la moins chaude de la décennie, ce qui est tout aussi vrai mais serait moins spectaculaire. Personne n’a jamais vu les chiffres que je viens de vous donner, ni vous ni les décideurs parce que les personnes du GIEC sont en relation avec les écologistes et n’ont aucunement intérêt à vous montrer que tout est normal. Il ne faut pas décourager les bonnes volontés écologiques !

 

Voyons maintenant la hausse manifeste du gaz carbonique au cours de la seconde moitié du 20° siècle, hausse d’origine humaine bien sûr. Ce phénomène est-il lié à l’augmentation de la température ? Pendant des années, on a pensé que c’était le cas. Or on s’est aperçu depuis peu, grâce à des recherches scientifiques très poussées, que 800 ans avant chaque augmentation de gaz carbonique se produisait un réchauffement de la température. On inverse par conséquent la thèse officielle. Ce que je souhaite pointer, c’est la façon dont sont utilisées des informations statistiques pour amener le public à croire ce qu’il convient de croire. Il ne s’agit pas à proprement parlé de mensonge mais d’un artefact statistique.

Dans le même ordre d’idée, des recherches ont été menées sur des cernes d’arbres pour évaluer le réchauffement climatique. Seule une douzaine d’arbres est entrée dans le calcul des statistiques alors que de nombreuses autres espèces auraient pu être prises en compte. Il s’agit là encore d’une forme de détournement de l’information.

Je ne dis pas que le GIEC a forcément tort. Je vous signale juste qu’il existe d’autres alternatives à ces assertions. Un scientifique Japonais affirme par exemple que le réchauffement actuel s’explique grâce à notre « sortie » d’un petit âge glaciaire depuis une dizaine d’années, on connaît donc tout naturellement une tendance au réchauffement. Il existe d’autre part toutes sortes d’événements (el nino et el nina, éruptions de volcans, tâches solaires,…) Tous ces phénomènes se conjuguent pour donner naissance à des cycles chaotiques qui peuvent justifier des périodes de réchauffement et de refroidissement.

On ne saura que dans une dizaine d’années qui a eu raison.

Dernière point à retenir pour bien comprendre cette histoire de réchauffement climatique : il y a eu dans le passé beaucoup plus de gaz carbonique que maintenant. La concentration actuelle de gaz carbonique est de 380 ppm (parties par millions), c’est-à-dire 0,0038%. Ce qui signifie que le taux de gaz carbonique est monté dans l’atmosphère de 0,0030% à 0,0038%. Présenté de cette manière, c’est un peu moins inquiétant que lorsque vous entendez que c’est monté de 300 à 380 ppm. Curieusement, personne ne présente jamais le résultat en pourcentages mais en ppm que personne ne comprend.

La vraie question à se poser est de savoir à quelle dose de ces fameux ppm le gaz carbonique déclenche le réchauffement climatique. Nous n’en savons rien.

 

Une campagne de désinformation s’accompagne actuellement d’une véritable bagarre de chiffonniers. C’est là que nous allons retrouver nos 2 lobbies.

Il y a le lobby des gens du GIEC, nous l’avons vu, et à ce sujet, je voudrais parler de l’affaire du « climate gate » qui a mis en scène un grand climatologue dont la boîte mail piratée a révélé qu’il cachait volontairement certaines informations. Cette affaire illustre ce que j’ai appelé le Petit précis d’obscurantisme scientifique, ou comment faire pour cacher une vérité :
– Clamer haut et fort que vos adversaires sont des amateurs, soit des scientifiques marginaux qui ne publient pas dans les revues à référés.
– Empêcher, par tous les moyens, la publication des personnes en question dans les revues à référés, en se servant de votre position dominante.
– Si les personnes en question arrivent à publier dans une revue à référés, vous devez rapidement identifier l’éditeur de cette revue qui est responsable d’un tel sacrilège, et vous devez immédiatement entreprendre une tentative de déstabilisation visant à l’évincer du poste de responsabilité qu’il occupe.
– Si vous n’avez pas réussi à accomplir ni le 2) ni le 3), il ne vous reste plus qu’à discréditer la revue elle-même où est paru l’article, par exemple en faisant démissionner massivement de son comité éditorial tous les scientifiques qui font partie de votre réseau.

Ce qu’il faut savoir c’est la portée de ces articles scientifiques. Plus un scientifique publie dans des revues prestigieuses, plus il est cité, plus il a de la valeur. C’est de cette manière que les scientifiques sont évalués aujourd’hui.

 

En face, il y a un autre camp, un autre lobby, celui des climato sceptiques, particulièrement nombreux aux Etats-Unis. Leur propos est de dire que le réchauffement climatique n’est pas du tout d’origine humaine. Ces personnes ont un passif assez extraordinaire. Fred SINGER, qui en est l’un des représentants, est professeur d’environnement à l’Université de Virginie. Voici quelques unes de ses allégations :

1) Il n’y a pas de données évidentes montrant que le tabac favoriserait le cancer du poumon.

2) Le tabagisme passif n’est pas dangereux.

3) Il n’est pas prouvé que l’amiante soit dangereux pour l’homme.

4) Il n’est pas prouvé qu’il existe un trou dans la couche d’ozone. (propos de 1991)

5) Même s’il existe un trou dans la couche d’ozone, il n’est pas prouvé qu’il soit dû au gaz CFC et aux activités humaines.

6) La terre ne s’est pas réchauffée au cours des 30 dernières années (propos de 1998).

7) Même si la terre s’est réchauffée au cours des 30 dernières années, il n’est pas sûr que ce réchauffement soit d’origine humaine.

Quand vous affirmez que le réchauffement climatique n’est peut-être pas d’origine humaine, vous vous trouvez en compagnie de ce type de personne ! Dans mon livre figure un sous-chapitre intitulé « Fred SINGER, profession menteur ». J’écris que cet homme est payé pour mentir. On dispose à cet égard de preuves de la part de l’industrie du tabac. On a retrouvé des emails faisant état de sommes que cette dernière avait versé en 1995 à l’association de Fred SINGER pour faire campagne contre l’idée que le tabagisme passif serait quelque chose de nocif. Il y a même des traces de l’argent qu’il a reçu. Fred SINGER a dit lui-même en public en 2000 qu’il n’avait pas reçu d’argent de la part de l’industrie pétrolière depuis 20 ans. Pourtant quelques années auparavant, il témoignait devant un grand jury, et j’ai retrouvé la copie de sa déposition sur internet, qu’au cours des 4 dernières années, il avait reçu 12 subventions d’une association créée par l’ensemble des lobbies de l’industrie pétrolière. Ce qui signifie qu’il ment lorsqu’il dit qu’il n’a rien perçu depuis 20 ans de la part de l’industrie pétrolière.

Je vais dire maintenant un mot au sujet de Claude ALLEGRE, qui a eu le mérite de soulever la question du réchauffement climatique en France certes, mais a commis de graves erreurs en publiant des courbes complètement fausses. Il cite même Fred SINGER ! C’est comme si pour parler de Darwin je citais un créationniste Américain. C’est le même type d’erreur.

Nous sommes donc pris en otages avec d’un côté les gens du GIEC, et de l’autre les gens de la grande industrie qui sont prêts à toutes les désinformations pour dire que le réchauffement climatique n’est pas d’origine humaine.

 

Beaucoup plus rapidement, nous allons parcourir le domaine des OGM et des vaccins. Je dirais simplement que le même schéma préside à leur fonctionnement. C’est MONSANTO et José BEAUVAIS qui remplacent AREVA, et les Verts qui remplacent climato sceptiques et réchauffistes. C’est exactement la même chose. Le problème avec les OGM, c’est que l’on ne sait pas fondamentalement ce que l’on fait lorsqu’on en fabrique. On ne maîtrise pas vraiment ce que l’on crée. Ce ne sont pas les gènes qui sont nocifs mais la façon de les transformer et de les associer.

Ce qu’il faut savoir, c’est que 90% des OGM de la planète sont produits par une seule firme, la firme MONSANTO. Elle fabrique notamment le Roundup, un herbicide puisant qui tue tout sur son passage, tout sauf les plantes contenant des OGM produits par MONSANTO. La firme a d’ailleurs été condamnée pour avoir dit que ce produit était biodégradable. Quand le Professeur BELLE a commencé à dire que le Roundup pouvait être cancérigène, on lui a dit de se taire. Ce sont des faits très graves. MONSANTO dispose de moyens considérables, y compris politiques. On voit Monsieur BUSH père visitant les laboratoires de MONSANTO dans le film « Le monde selon MONSANTO » de Marie-Monique ROBIN. Il y déclare qu’il fera tout pour que ces produits soient mis sur le marché ! MONSANTO avait acheté une société qui produisait le gène Terminator qui avait la particularité d’empêcher les plantes de se reproduire. Les agriculteurs étaient donc obligés chaque année de racheter les plantes. Evidemment vous imaginez le scandale quand MONSANTO a commencé à utiliser ce gène ! Il a dû stopper le Terminator.

Si les OGM sont intéressants pour les grands producteurs, les petits producteurs les délaissent de plus en plus. Lorsque la chose est possible, car MONSANTO se place en situation de monopole dans un certain nombre de régions du monde. Sans entrer dans le détail, les OGM ne servent pas les consommateurs, ils pourraient même être nocifs. En réalité, les OGM aujourd’hui servent exclusivement les intérêts de MONSANTO qui peut breveter toutes les plantes OGM. Il ne peut pas breveter un grain de riz mais il peut breveter un grain de riz OGM.

En face, il y a des gens comme José BEAUVAIS qui réagissent au mot OGM comme d’autres réagissent au mot nucléaire. Ils se comportent de manière complètement stupide en arrachant par exemple des plants d’OGM destinés à la recherche. Ce qu’il conviendrait d’entreprendre, ce sont de vraies recherches, vérifier l’innocuité, évaluer l’avantage réel apporté aux producteurs et aux consommateurs.

 

On va maintenant faire un petit tour par la santé avant de terminer sur l’évolution.

« Quelles sont les vraies victimes de la grippe H1N1 ? » Il s’agit du titre d’un article du Monde assez humoristique, vous allez voir.

La grippe H1N1 a été découverte le 24 avril 2009 par l’Organisation Mondiale de la Santé qui lance une alerte. Le 11 juin, la directrice de l’OMS annonce officiellement qu’on a atteint le niveau maximal, le niveau 6, celui d’une pandémie mondiale. Cette déclaration déclenche des commandes de vaccins pour près de 10 milliards de dollars par les états occidentaux. Le 24 août, Le Monde fait paraître un article déclarant que la mortalité liée directement à la grippe serait 100 fois plus élevée que la grippe saisonnière. Ce que très peu de personnes ont su, c’est que, en 2009, l’OMS avait changé la définition de la pandémie. C’est un comité secret de l’OMS qui a procédé à ce changement. Le British Médical journal a mené toute une enquête et a démontré que dans des circonstances équivalentes avec l’antivirus Tamiflu, une pandémie de niveau 6 avait eu lieu. L’OMS avait alors recommandé vaccins et Tamiflu. Ces recommandations émanaient de personnes qui avaient été payées par le laboratoire distribuant ce médicament. Sachez tout de même que l’efficacité du Tamiflu est tellement faible que l’autorisation de mise sur le marché avait failli ne pas être accordée aux Etats-Unis !

Il fallait à tout prix écouler les vaccins alors que les milieux bien informés savaient depuis le mois d’octobre que cette grippe ne présentait pas de risque particulier. 90 millions de doses avaient été commandées, il fallait bien les écouler !

Pour terminer, le Conseil de l’Europe, qui est un organisme extrêmement sérieux et peu porté à intervenir pour des broutilles, a fait une déclaration virulente contre l’OMS, parlant d’ « un grave manque de transparence dans les prises de décisions liées à la pandémie, qui soulève des préoccupations concernant l’influence que l’industrie pharmaceutique a pu exercer sur certaines décisions parmi les plus importantes concernant la pandémie.

L’Assemblée craint que ce manque de transparence et de responsabilité ne fasse chuter la confiance accordée aux conseils des grands organismes de santé publique.

Cela pourrait se révéler désastreux en cas d’une nouvelle maladie de nature pandémique qui pourrait être beaucoup plus grave que la grippe H1N1. (…)

l’Assemblée déplore sérieusement la réticence à partager certaines informations essentielles et, en particulier, à publier les noms et déclarations d’intérêt des membres du Comité d’urgence de l’OMS et des organes consultatifs européens directement responsables des recommandations relatives à la gestion de la pandémie. »

La vraie victime de la grippe H1N1 aujourd’hui, c’est l’OMS !

 

Depuis, il y a eu l’affaire du Médiator. C’est encore le même problème. Ce médicament n’a jamais été autorisé en Belgique, a été interdit en Espagne 6 ans avant d’être autorisé en France malgré de nombreuses alertes. Vous savez maintenant comment ces choses-là s’organisent, je n’entre pas dans les détails. Il existe des conflits d’intérêt qui compliquent toutes ces affaires. On ne peut pas l’accuser, mais Roseline BACHELOT a travaillé 12 ans pour l’industrie pharmaceutique, elle était chargée de relations publiques. Ca crée forcément du lien !

Je termine ce thème par les propos du Dr Martin Winckler : « Avant on cherchait une molécule pour traiter chacune des maladies existantes, aujourd’hui on cherche à inventer des maladies pour utiliser certaines molécules dont les laboratoires  possèdent le brevet ».

Le lobby qui se trouve en face est le lobby anti vaccins. Il existe des gens très actifs pour vous dire que les vaccins sont des choses épouvantables, qu’il ne faut surtout pas se faire vacciner. Ils sont aux vaccins ce que José Beauvais ou Sortir du nucléaire sont face aux gens de l’industrie nucléaire. J’ai entendu les choses les plus folles sur les vaccins, qui bien sûr ne font que renforcer le pouvoir de l’industrie pharmaceutique. Lorsque vous affirmez que les vaccins sont faits pour tuer, peu de gens vous croient bien sûr, et vous passez pour quelqu’un de farfelu et non crédible.

 

Pour finir sur le thème de la santé, on a inventé un concept assez terrible, celui d’apocalypse médicamenteuse. Il s’agit d’un concept, théorique bien sûr, qui défend l’idée que les effets secondaires des médicaments auraient des conséquences plus nocives sur la santé que les effets positifs des médicaments. Par exemple, le principal défaut du Médiator était qu’il ne servait presque à rien, ce qui a été prouvé. L’idée de l’apocalypse médicamenteuse, c’est qu’il convient de rester vigilant sur la multiplication des médicaments qui ne servent à rien ou à presque rien, et qui par ailleurs ont des effets secondaires.

 

Il est temps d’aborder un dernier sujet avant de conclure. L’idée est la même. En gros, vous avez d’un côté des créationnistes qui vous disent que l’homme ne descend pas du singe, qu’on n’a jamais trouvé le moindre fossile prouvant l’existence d’une créature moitié poisson, moitié amphibien, ce qui est absolument faux puisqu’on a retrouvé des traces du Tiktaalik, qui existait il y a 480 millions d’années. Ce type de discours décrédibilise complètement tous ceux qui critiquent le darwinisme. Le schéma est encore le même. Les darwiniens, dont certains sont des matérialistes fanatiques, sont renforcés par le discours des créationnistes. Les darwiniens manipulent les informations et les faits de la même façon que les créationnistes.

 

Pour conclure, je ne voudrais pas être pessimiste. Dans la mesure où un homme averti en vaut deux, il me semble absolument indispensable de dénoncer les nombreux blocages. Je voudrais aussi dire que la science est quelque chose de formidable et que nous disposons de moyens de la faire avancer. Pour cela, il nous faut des hérissons visionnaires. C’est Freeman DYSON qui disait cela. Il y a des gens absolument géniaux qui comme EINSTEIN sont recroquevillés en boule sur le problème qu’ils cherchent à résoudre. Et puis il y a des renards, futés, qui furètent partout mais ne creusent aucun problème. EINSTEIN a dit lui-même « ce n’est pas que je sois plus intelligent que les autres mais je reste plus longtemps sur les problèmes ». La science révolutionnaire est faite par les hérissons, les artisans sont les renards qui mettent en pratique les idées des autres, font de la science « normale », construisent par exemple des centrales. Nous devons libérer la pensée et l’imagination dans la recherche scientifique. Aujourd’hui tout est prévu est formaté pour faire de la science « normale ».

Une autre dimension de la science est d’ordre spirituel. A cet égard, je vous livre ces quelques lignes d’EINSTIEN :

« Ceux qui ne connaissent la recherche scientifique que par ses effets pratiques ont une vision totalement fausse de la mentalité de tels hommes qui, entourés par des contemporains sceptiques, ont montré la voie à d’autres esprits brillants éparpillés à travers le temps et l’espace.   Seul celui qui a voué sa vie à des buts identiques, possède une imagination compréhensive de ces hommes, de ce qui les anime, de ce qui leur insuffle la force de conserver leur idéal, malgré d’innombrables échecs. La religiosité cosmique prodigue de telles forces. Un contemporain déclarait, non sans justice, qu’à notre époque installée dans le matérialisme, se reconnaissent dans les savants scrupuleusement honnêtes, les seuls esprits profondément religieux. L’esprit scientifique, puissamment armé dans sa méthode, n’existe pas sans la religiosité cosmique. »

 

Pour que continue l’aventure humaine, je propose les 7 principes suivants :

« L’esprit de contradiction tu encourageras

L’esprit pionnier et la quête de sens tu retrouveras

Les tueurs d’innovation tu rejetteras

Le rôle de l’Etat tu détermineras

La réglementation tu adapteras

La vraie écologie tu définiras

Le capitalisme tu reformeras »

 

En conclusion, ce voyage à travers la santé, le climat, les OGM, le nucléaire, etc. nous a montré des enjeux fondamentaux pour la nourriture, la santé, pour l’espèce humaine, enjeux pris en otage. J’espère vous avoir montré comment on pouvait tout de même trouver des pistes intéressantes. Je termine avec un scoop en forme de note d’espoir : il y a un mois à Alméria en Espagne a démarré la première usine productrice de pétrole à partir de bactéries qui se nourrissent de CO2. La taille de l’usine couvre l’équivalent de plusieurs terrains de football. Le prix du baril de pétrole s’élève à 30,00€. Bernard A. J. Stroïazzo-Mougin, qui a inventé ce concept, est un Français qui a peut-être fait l’une des découvertes les plus extraordinaires de l’histoire humaine.

Nous terminons avec une phrase d’EINSTEIN qui nous rappelle la nécessité absolue de « sortir du cadre » pour avancer : « On ne peut pas résoudre un problème avec la façon de pensée qui a contribué à créer ce problème. »

 

 

Compte-rendu réalisé par Laurence CRESPEL TAUDIERE
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