La question de l’euro n’est plus taboue. Aux deux extrêmes de l’échiquier politique, on plaide le retour à une monnaie nationale et Marine Le Pen en a fait son emblème. Pour Jean-Marc DANIEL, sortir de l’euro est une fausse bonne idée. Dévaluer la monnaie pour effacer les dettes et nous libérer de l’austérité demain, entraînerait encore plus de chômage après-demain… Le remède serait pire que le mal !
Date de l’événément :
21 novembre 2014
Jean-Marc DANIEL est diplômé de l’ENSAE (Ecole Nationale de la Statistique et de l’Administration Economique) et polytechnicien. Il a travaillé dans l’administration, à l’INSEE. Il a exercé dans des cabinets ministériels, aux Affaires Etrangères, à la culture. Il est enseignant à l’Ecole des Mines, à l’ENSAE et à l’ESCP Europe (Ecole Supérieure de Commerce de Paris). Il est aussi chroniqueur au journal Le Monde, aux matinales de BFM, directeur de rédaction de la revue Sociétal, think tank qui décrypte l’évolution des enjeux économiques et sociaux. Il a également écrit de nombreux ouvrages, dont « Le socialisme de l’excellence » en 2011. Spécialiste de l’analyse de la rente, il lutte pour que soit combattues les rentes et promus les talents. En 2012 paraît « 8 leçons d’histoire économique » où il recommande au gouvernement de cesser de privilégier la consommation sur l’investissement et à la BCE de veillez à la qualité autant qu’à la quantité de la monnaie. En économie pure, Jean-Marc DANIEL parle d’un savant dosage entre une politique budgétaire et une politique monétaire. Dans son dernier livre « L’économie de connivence », il parle d’économie spectacle, d’une grande connivence entre les acteurs censés conduire le changement. L’Allemagne disait hier de la France qu’elle était un pays déficitaire récidiviste. Jean-Marc DANIEL dit « Notre problème n’est ni à Francfort, ni à Bruxelles, ni à Berlin. Il est dans le refus des réformes structurelles. De rapports en rapports, le contenu nous est pourtant détaillé. »