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Jean-Didier VINCENT

Comment les nouvelles technologies changent-elles le monde ?

Jean-Didier Vincent a été professeur de physiologie à la Faculté de médecine de l’Université Paris XI et fut de 1991 à 2004 directeur de l’Institut de neurobiologie Alfred Fessard du CNRS. Il est également membre de l’Institut (Académie des sciences) et membre de l’Académie de médecine.
Il est président du Conseil national des programmes au ministère de l’Éducation nationale depuis 2002, membre du comité d’éthique des sciences du CNRS (COMETS) et du comité d’éthique et de précaution pour les applications de la recherche agronomique de l’INRA (COMEPRA).

Jean-Didier Vincent a beaucoup contribué au développement de la neuroendocrinologie qui comprend l’étude des interactions entre hormones et système nerveux, le cerveau étant considéré comme une glande endocrine.

Date de l’événément :

28 avril 2024

Présentation

Jean-Didier Vincent est élevé dans un collège protestant de Guyenne à Sainte-Foy-la-Grande dont le maître le destine à des études de littérature à l’École normale supérieure. Ses parents, courtiers en vins et protestants, ayant des revers de fortune, sa mère l’incite à faire des études de médecine à l’École du service de santé des armées de Bordeaux.
Il devient major de Physique Chimie Biologie (ancienne filière universitaire préparatoire à la première année de médecine). Interne dans des services de clinique, il rencontre le neuropsychiatre Jacques Faure qui l’incite à faire des recherches dans ce domaine.

Il dirige un laboratoire d’explorations fonctionnelles du système nerveux de 1970 à 1993 au CHU de Bordeaux avant de prendre la direction de l’Institut Alfred-Fessart à Gif-sur-Yvette en 19922. Il est également professeur de physiologie à la faculté de médecine de Bordeaux. Parallèlement, il effectue des recherches en neurobiologie aux États-Unis puis en France (CNRS, INSERM) et encadre plusieurs doctorants. Parmi eux, Lucy Vincent deviendra plusieurs années plus tard sa femme.

Jean-Didier Vincent est président du Conseil national des programmes au ministère de l’Éducation nationale depuis 2002 et préside depuis octobre 2005 l’Association pour l’Université numérique francophone mondiale (UNFM).

Il a écrit plusieurs ouvrages, dont le plus célèbre est La Biologie des passions chez Odile Jacob.