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Xavier FONTANET

Si on faisait confiance aux entrepreneurs ?

Xavier Fontanet est l’ancien président d’Essilor International. Diplômé des Ponts et Chaussées et du MIT (Massachusetts Institute of Technology), il a commencé sa carrière au Boston Consulting Group puis est devenu directeur général de Bénéteau, directeur de la restauration du groupe Wagons-lits, directeur général d’Essilor de 1991 à 1996 et PDG de 1996 à 2010. Il est également professeur affilié de stratégie à HEC.

Il est aussi l’auteur des livres : « Si on faisait confiance aux entrepreneurs – L’entreprise française et la mondialisation » et « Pourquoi pas nous ? » éditions Les Belles Lettres, 2010, 2016.

Date de l’événément :

13 janvier 2012

Présentation

Il est l’un des cinq enfants de Joseph Fontanet, assassiné le 2 février 1980 à Paris (1921-1980), ancien ministre et secrétaire général du Mouvement républicain populaire.

Après des études au lycée Saint-Louis-de-Gonzague et une classe préparatoire

au lycée privé Sainte-Geneviève, il intègre l’École nationale des ponts et chaussées. Son diplôme d’ingénieur obtenu, il suit un Master of Science in Management au MIT à Boston. Il commence sa carrière au Boston Consulting Group (1974-1981) avant d’occuper le poste de directeur général chez Bénéteau (1981-1986) puis directeur central de la restauration et directeur général d’Eurest à la Compagnie des wagons-lits.

En 1991, il est nommé directeur général du groupe Essilor, puis PDG de 1996 à 2010. C’est Hubert Sagnières qui prend sa succession à la direction générale du groupe. Xavier Fontanet quitte la présidence du conseil d’administration en 2012, au profit du même, qui cumule les deux fonctions.

Il est également président du comité d’éthique du MEDEF.

En 2007, il contribue à la Commission pour la libération de la croissance française, dite commission Attali.

En octobre 2010, il publie Si on faisait confiance aux entrepreneurs — L’entreprise française et la mondialisation (Les Belles Lettres), synthèse de son expérience de dirigeant, et ouvre un blog sur le même thème.

En 2014, dans Pourquoi pas nous ?, il tente d’analyser les raisons du déclin économique de la France. Il avance comme raison essentielle l’hypertrophie du secteur public et l’hyperfiscalité française : « La part de la sphère publique est aujourd’hui de 57 % du PIB, un record du monde, alors qu’elle était de 27 % en 19732. » Pour sortir de ce déclin, il propose de réfléchir sur les solutions adoptées par l’Allemagne, la Nouvelle-Zélande et le Canada3.

Il est professeur de stratégie à HEC.